5ème Forum des métiers de l'archéologie préventive

Le 17 octobre 2025, la Villa Balthazar de Valence a accueilli une nouvelle édition des FÉMAP, une journée d’échanges et de réflexions autour de l’archéologie préventive. Chercheurs, opérateurs, institutionnels, étudiants et associations s’y sont réunis pour aborder les grands enjeux de la discipline, entre innovations, formation et conditions de travail.

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L’événement s’articulait autour de plusieurs tables rondes :

• Les moyens et la diffusion de la recherche, avec un débat sur l’apport de l’intelligence artificielle à l’archéologie ;

• La formation et le parcours de l’archéologue, centrée sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés ;

• La qualité, la sécurité et l’environnement, à travers une réflexion sur l’archéologie face aux pollutions ;

• Un regard sociologique sur l’archéologie préventive, invitant à penser les pratiques et les évolutions du métier.

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Représenter la voix des étudiants : l’intervention de Stud’Archeo

Stud’Archeo, était représentée lors de la table ronde consacrée à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.

Notre représentante, Elsa Ringaud, étudiante en Master 1, est intervenue aux côtés de Charlotte Aznar (Hadès Scop), Alexis Collard (APAREA – Université Toulouse 2), Damien Martinez (DRAC-SRA Auvergne-Rhône-Alpes), Alexandre Morin (Paléotime) et Sébastien Ziegler (ANACT).

Cette discussion, riche et engagée, a permis de croiser les points de vue d’étudiants, d’opérateurs, d’enseignants-chercheurs et d’institutionnels autour de trois axes majeurs :

• Une insertion professionnelle qui se prépare dès les études ;

• Une meilleure préparation à la vie active ;

• L’accès à des postes pérennes en archéologie préventive.

Les enjeux soulevés par la table ronde :

Le rôle essentiel des associations étudiantes dans la transition entre l’université et le monde professionnel : en organisant des rencontres, formations complémentaires, stages et forums, elles créent un lien concret avec le terrain.

Les difficultés d’accès aux expériences de fouille et de prévention, souvent limitées par des questions financières, géographiques ou administratives, qui freinent la formation pratique des étudiants.

Les lacunes dans l’information concernant les débouchés réels de l’archéologie préventive : beaucoup d’étudiants ignorent encore la réalité du métier (mobilité, précarité, rythme de terrain, rémunération).

La nécessité d’une meilleure collaboration entre universités, opérateurs et institutions, pour adapter les formations aux besoins actuels du secteur.

Enfin, l’importance d’un accompagnement plus inclusif et accessible, afin de permettre à tous les étudiants, quels que soient leurs moyens ou leurs parcours, d’acquérir les compétences nécessaires à leur insertion.

Cette table ronde a également souligné les écueils persistants de la formation : manque de passerelles entre la recherche et la prévention, difficulté d’accès aux postes stables, et besoin de repenser les dispositifs de tutorat et de suivi scientifique.

Les échanges ont mis en lumière un désir commun : celui de construire une archéologie préventive plus ouverte, formatrice et durable, où les jeunes diplômés trouvent leur place et leur voix.

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Stud’Archeo remercie la FÉMAP, la Villa Balthazar et l’ensemble des intervenants pour cette journée d’échanges.

L’association continuera à s’engager pour la valorisation des étudiants en archéologie, la démocratisation des savoirs, et le dialogue entre formation et professionnalisation.